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"La famille de Surville, ou les Français de tous les rangs" disponible sur Gallica, est un roman historique publié à Paris en 1825 et illustré de lithographies d'Aloys Senefelder.
L'Invalide relate ainsi les aventures, quelque peu alambiquées et pleines de rebondissements, parfois difficiles à suivre, des membres d'une famille aristocratique et de ceux qui leur sont restés fidèles, depuis la Terreur (septembre 1792), jusqu'à la Restauration. Il y a donc quatre tomes couvrant successivement la Terreur, puis le Directoire, ensuite le Consulat et l'Empire, et enfin la fin de l'Empire et la Restauration.

Certains fuient Paris, se réfugient à Beure, à proximité de Besançon. D'autres se dirigent vers l'Autriche, à travers un pays livré à la guerre. On les suit de ville en ville, sur les champs de bataille, avec beaucoup de détails, et l'on ne peut s'empêcher d'imaginer que le Capitaine Délorier s'appuie sur des faits réels et une bonne documentation. A travers ses dialogues, il exprime le traumatisme imprimé par la "Terreur" dans l'esprit de ses contemporains. (Il emploie le terme de "terroristes" dans un sens qu'aujourd'hui nous avons oublié...). Peut-être aussi cherche-t-il à s'attirer les bonnes grâces du nouveau régime !
Le récit de ces tragédies ne l'empêche pas de conserver le sens de l'humour et l'amour de la bonne vie que l'on observait déjà dans les "Chansons". Les aventures d'un serviteur du comte de Surville avec une Baronne autrichienne sont désopilantes !
Délorier fait aussi d'amusantes digressions sur de nombreux sujets, par exemple sur les inconvénients des différentes unités de mesure régionales, auxquelles la Convention avait tenté de mettre bon ordre. Son roman fourmille d'indications sur la vie quotidienne, de détails vestimentaires ou culinaires, ou sur l'ameublement de l'époque, et d'informations précises sur les lieux où se déroulent les épisodes successifs. On peut suivre avec précision les fuyards.

 

Surville_frontispice.png

Outre "La Famille de Surville" et les "Chansons d'un Invalide", le Capitaine Délorier écrivait aussi des contes, nouvelles, et poèmes.

Nous proposons ici quelques unes de ses productions:
- deux feuilletons publiés dans le Journal de Rouen: "Fiancée et veuve", et "Une dernière folie".
- "Les deux châtelains", publié à Rouen en 1834 dans un recueil contenant deux contes normands.
- "Le Sire de Blainville", un poème héroïco-historique, dont l'action se déroule à Blainville et dans ses environs.

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